Certains moments de vie, parfois beaux et tendres, parfois violents et douloureux, nous laissent une impression sensible forte, une image résiduelle, collée à la rétine, qui nous poursuit aussi bien yeux fermés qu’endormis. Cette image, que l’on arrive jamais vraiment à prendre et qui est pourtant souvent celle dont on cherche à faire cliché, n’est que confusion : confusion de l’espace-temps, de l’objectif et du subjectif, de la mémoire et de l’empirique. Ce dispositif cherche à dévoiler ce constat, cette expérience, par la réinterprétation de vidéos personnelles capturées dans chacun de nos quotidiens, dans ces moments anodins qui laissent pourtant une empreinte indélébile.

Projection sur écran suspendu fait de tissu texturé transparent 150x100cm.
Travail en collaboration avec Jules Dubédat.

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